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Bien préparer son grand itinéraire à vélo

Choisir son parcours en connaissance de cause

S’engager sur un parcours adapté à son niveau et partir au bon moment conditionnent la réussite d’une grande randonnée à vélo. Voici les clefs pour ne pas se tromper.

Actif ou sédentaire ? Déterminer son niveau de forme physique

Entre une gentille balade d’une heure et une randonnée sur plusieurs jours, le vélo ne joue pas dans la même catégorie.

Un état des lieux de votre forme physique s’impose donc avant d’aborder un long itinéraire.

Il faut savoir qu’une personne sportive s’entraîne au moins trois fois par semaine de 30 mn à 60 mn. En dessous de cette fréquence et de ces durées, le corps médical vous considère comme une personne sédentaire.

Pour certaines personnes, il peut être intéressant, voire indispensable, de faire un bilan médical pour connaitre ses limites et partir serein.

Vous avez peut-être une activité physique et non sportive quotidienne (marche, montée d’escaliers…) ? Pour autant, vous ne bénéficiez pas des capacités d’un entraînement sportif régulier.

De même, une personne ayant arrêté toute activité sportive depuis plus de trois mois est considérée comme sédentaire. Évaluez bien votre niveau pour faire le bon choix d’un long itinéraire à vélo.

Choisir son type de route

Véloroutes, Vélomaritime, Vélodyssée, voies vertes… quelles différences  ?

Véloroute

Une Véloroute est un itinéraire cycliste reliant les régions entre elles, mais également le réseau européen. Si l’envie de prolonger votre voyage vous tente, vous pouvez poursuivre votre itinérance au-delà des frontières, sachant que La Véloroute européenne s’étend de Kiev en Ukraine à Roscoff et traverse 7 pays sur plus de 4 000 km.

Les Véloroutes empruntent des types de voies sécurisées telles que les voies vertes, des pistes cyclables et autres aménagements qui puissent être utilisés par tous les cyclistes, quel que soit son niveau. Cependant, malgré son nom, les Véloroutes se partagent également avec des usagers motorisés, mais principalement sur des petites routes tranquilles.

Vélomaritime

La Vélomaritime est en réalité la partie française de la Véloroute européenne.

Elle s’étend de Roscoff à Dunkerque sur une distance de 1500 km, le long ou à proximité du littoral de la Manche.

En Côte d’Amor vous empruntez la Vélomaritime de Paimpol au Mont-Saint-Michel pour 250 km de randonnée sur la côte d’Émeraude. Un itinéraire splendide pour découvrir réserves naturelles, criques, falaises et bien d’autres merveilles au cœur d’un environnement sauvage et iodé.

Vélodyssée

La Vélodyssée est une Véloroute qui traverse la Bretagne et longe l’Atlantique jusqu’à la Côte basque.

C’est une bonne occasion pour visiter le centre Bretagne à vélo sur des voies conçues pour les cyclistes.

Voies vertes

Réservées uniquement à une circulation non motorisée, les voies vertes proposent des parcours totalement sécurisés. Vous cheminez sur des chemins de halage, des routes forestières et longez le littoral.

Idéal pour des randonnées familiales et bucoliques.

Panneau de direction, la Velodyssee

Une itinérance à la carte

Pour la route comme pour les chemins de randonnée, les cartes permettent de se repérer, mais également d’évaluer les éventuelles difficultés, souvent matérialisées par une légende. C’est un outil indispensable pour partir en randonnée en mode liberté.

Vous pouvez aussi choisir une randonnée organisée qui vous libère de toute la logistique afin de profiter uniquement du plaisir de rouler en toute liberté. Nos parcours de randonnées à vélo, sont très bien organisés et vous offre un large choix de destinations à parcourir dans des conditions très confortables.

Bien se préparer avant de partir

Quel type de vélo choisir

Le roi du sentier est incontestablement le vélo tout terrain ou VTT. Conçu pour tous les types de terrain, il vous accompagnera partout.

Le vélo électrique donne davantage d’accessibilité à ceux qui aiment le vélo, mais sans avoir la condition physique pour s’attaquer à un long itinéraire. Le seul bémol est la durée d’autonomie de la batterie.

Pensez à bien régler la hauteur de la selle. Pour déterminer la bonne hauteur, positionnez-vous assis sur la selle, le pied posé sur la pédale placée en bas. Votre jambe doit être tendue, mais non verrouillée c’est-à-dire qu’elle doit être en légère flexion.

Par ailleurs, la qualité de la selle est importante, car au bout d’un moment elle peut provoquer des douleurs pas toujours avouables, mais qui doivent être considérées sérieusement pour randonner de manière confortable.

Penser à un équipement adapté

Pour un grand itinéraire à vélo, quelques éléments de la panoplie du parfait cycliste sont recommandés.

Les vêtements doivent laisser passer la transpiration, été comme hiver. Préférez une tenue en lycra plus adaptée que des vêtements amples en coton.

En été, privilégiez des vêtements clairs qui absorbent peu le rayonnement solaire.

En hiver, l’idéal se compose de trois couches : une près du corps en matière synthétique qui absorbe peu la transpiration. Par-dessus, un vêtement polaire. Le tout recouvert d’un coupe-vent imperméable et respirant.

Deux règles d’or : se sentir libre de ses mouvements et anticiper les changements de la météo.

Pensez à vous protéger la tête, car elle est souvent touchée lors d’une chute à vélo.

La sécurité avant l’esthétisme impose donc le port d’un casque. Devenu obligatoire pour les moins de 12 ans, le casque s’est fortement démocratisé et fait maintenant partie intégrante de la panoplie des cyclistes.

L’indispensable à emporter

L’expérience apprend à laisser le superflu et à ne prendre que ce qui est indispensable.

On peut citer évidemment de l’eau en bonne quantité et cela même pour de courtes distances. Si vous ne souhaitez pas trop vous charger, il est conseillé de prévoir des endroits pour se ravitailler. Buvez régulièrement par petites quantités, mais surtout, n’attendez pas d’avoir soif pour boire.

Lorsque la randonnée dépasse les deux heures de pédalage, il est indispensable de prévoir des barres de céréales, ou des bananes, des fruits secs… Et pareil que pour la soif, mangez avant d’avoir faim, pour éviter que vos jambes deviennent lourdes et douloureuses.

Ces étapes gourmandes nécessaires réjouiront petits et grands et vous donneront l’occasion de joindre l’utile à l’agréable en vous accordant un court moment de pause dans un environnement sauvage, paisible et magnifique.